Commode

2005 juin - 2015

Biographie

On se demande souvent "mais comment on faisait avant ?". Avant l'invention de l'automobile ? Avant internet ? Et avant d'avoir une commode, où rangeais-je mes habits ? Sûrement sur des étagères de fortune, dans des cartons ou dans une valise. Rien que du précaire que ma mémoire de grand refouleur a préféré mettre sous le tapis (ou sous la ou les moquettes). En revanche, je me souviens précisément du jour où j'ai acheté cette commode Ottenby. A Ikéa, j'hésitais entre une grande et deux petites. Par chance, Petite grille - dont j'avais sollicité la présence (les bras) - avait une préférence pour la grande. C'est agréable de célébrer ses bonnes décisions. Avec une grande, on bénéficie d'une vaste planche, idéale pour entasser des habits à propreté non identifiée (voir totoom fauteuil président). Son bois était très tendre, les échardes pas si douloureuses. Le verre constitue le second matériau : sur la façade de deux tiroirs, un hublot rectangulaire permet de zieuter l'intérieur comme au sauna. En 10 ans, Ottenby aura connu trois logis différents, trois sols différents.

Premier assemblage au PSG. Pas vraiment mise en valeur, posée sur une moquette d'un bleu terne recouvrant une autre moquette d'un vert terne recouvrant un plancher sûrement moisi... Sans parler de l'instabilité d'un sol en pente (3° de déclivité tout de même) et que la superposition desdites moquettes avait rendu mouvant. Ottenby aurait due être livrée avec système de fixation murale. Si - à Ikéa - j'avais opté pour deux petites, elles n'auraient jamais été alignées.

Dans la chambre du logis "la truelle" elle trouva plus de stabilité sur un lino horizontal.

À VSL - où la frontière entre salon et chambre à coucher n'a jamais été clairement définie - elle aura trôné dans le salon. Elle n'aura jamais été aussi visible. Une gloire tardive mais sur un carrelage froid.

cryspy

Album souvenir

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Mémorial

Cet hommage figure dans le mémorial Meubles.